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 To be on the edge of breaking down Ҩ sephora.

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Rayden C. Wilkes
Rayden C. Wilkes
Ҩ MISUNDERSTOOD REDHEADΩ IRIS-MAILS : 289

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MessageSujet: To be on the edge of breaking down Ҩ sephora.   To be on the edge of breaking down Ҩ sephora. EmptySam 10 Déc - 22:26


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Ҩ To be hurt, to feel lost. To be left out in the dark. To be kicked when you're down. To feel like you've been pushed around. To be on the edge of breaking down and no one's there to save you. No you don't know what it's like... welcome to my life.



« JE T’AI DIS MILLE FOIS DE NE PAS METTRE TON CALEÇON PRES DE MON LIT SALE DÉGUEULASSE !
- Mais Rayden, c’est pas...
- TA GUEULE, JE VEUX RIEN ENTENDRE, TU TE BOUGES C’EST TOUT ! »

Demetri poussa un juron en une langue étrangère, puis se mit à l’œuvre. Ouais, je savais que ce n’était pas le sien, mais c’était le seul mec qui restait dans la pièce, les autres s’étaient déjà cassés pour le petit-déjeuner. Je n’allais quand même pas demander à une fille de toucher les sous-vêtements d’un gars et encore moins de faire moi-même aussi, vous me comprenez. Vous me direz, ça ne valait pas la peine de se mettre en rogne comme ça pour si peu, d’autant plus que le caleçon n’était pas aussi près de mon lit que ça, mais que voulez-vous c’est mon caractère, en plus le matin je suis deux fois plus irritable que d’habitude, tout le monde le sait bien ! Après tout, je suis vraiment maniaque sur les bords. Après avoir rangé « ses » affaires au complet, le pauvre Demetri me lança un regard furieux (signe d’affection que je rendis avec un sourire éclatant) et sortit du bungalow d’un pas digne. Je ne peux pas m’empêcher de penser que j’ai été un peu dire avec lui, surtout que ce n’est pas lui le coupable. Tant pis. Il n’a qu’à montrer un peu plus d’autorité, ça lui irait bien, tiens. Ça lui évitera de se faire marcher sur les pieds tout le temps, à ce gosse. Il a quatorze ans quand même, moi à son âge je faisais des fugues toutes les deux semaines et avait déjà un bon nombre d’heures de colles à mon actif, dans mon collège. Rho, voilà que je la joue mauvaise… Décidément, je n’en loupe pas une, je suis désespérante…

Dans un élan de culpabilité, en mettant mon orgueil (surdimensionné, je l’avoue) de côté, je me précipitai vers la sortie du bungalow pour le rejoindre, laissant mon lit encore désordonné.

« Hé attends… » Lui lançai-je d’un sourire gêné, en le rattrapant alors qu’il s’en allait vers la plage.

Je ne suis pas méchante à l’origine, j’ai juste sale caractère – on peut dire caractère de cochon, ça ne me fait rien, j’ai l’habitude – dont j’ai du mal à me détacher. Il faut dire que j’ai pas grandi de façon très aisée du coup j’ai appris à me forger moi-même mon caractère sans tenir compte des autres, mais j’avoue que ça me fait très mal de voir les gens se fâcher contre moi et j’ai beau ne pas le montrer, je suis hyper-sensible à ce que l’on pense de moi. Je sortis un morceau de chocolat que j’avais prit à la hâte, de mon sac. Ok, il ne devait plus être très bon depuis le temps que mon père me l’avait envoyé, mais c’est l’intention qui compte, pas vrai ? Enfin, je crois… Il me regarda de haut, me dévisagea de haut en bas, puis continua son chemin comme si je n’existais pas. Mon sourire s’effaça alors qu’il s’en allait sans se retourner, tremper ses pieds dans l’eau. Désespérant. Je le répète, je suis désespérante. Je m’assis dans le sable, les genoux rempliés sur moi-même, les yeux fixés sur l’horizon. L’été ne s’annonçait pas aussi cool que je me l’étais idéalisé, pour une fois.

Un alizé me fit frissonner. Ce n’est pourtant pas courant en cette période, mais après tout, l’été vient tout juste de commencer… Les choses peuvent changer. Peut-être, mais il faut vraiment que j’y mette du mien là, sinon je suis dans la merde. Et la merde, ça ne sent pas bon, voyez-vous.

En effet, mon avenir, je le vois très distinctement, ça ressemble à une grosse flaque couleur caca d’oie tirant sur le marron/jaune. Ragoûtant ? Ne m’en parlez même pas. J’ai tellement peu d’espoir pour avoir une vie un peu normale, et j’ai tant envie de changer… Mais c’est plus fort que moi. Quand j’aurais fini le lycée, d’ici un an, je n’aurais pas même les moyens d’aller dans une université digne de ce nom. Mes rêves de Brown et de Yale se sont envolés à la minute même où j’ai réalisé que même avec toutes les meilleures notes du monde, je n’aurais vraiment que des chances très fines d’obtenir une bourse en étant dyslexique et n’ayant pas fait grand-chose pour le lycée, sauf saboter une représentation des cheerios-pouffiasses-bananas en leur vidant des litres de sirops contre la toux que j’avais trouvé à l’infirmerie dans leurs chaussures et en en tartinant sur leurs belles tenues toutes roses et dorées. Un élève qui détestait pourtant les pompom girl tout autant que moi m’a dénoncé – je m’étais servi de sa crise d’asthme pour l’accompagner à l’infirmerie et dérober les armes du crime dans l’armoire alors qu’il suffoquait comme un hippopotame constipé – et j’ai eu un rapport signé du directeur. Bref, si on rajoute ceci à une bonne soixantaine d’heures de colles que j’ai accumulé depuis mon collège et des appréciations pas toujours très positives dans les bulletins de note, malgré mes résultats qui faisaient de moi l’élève la plus douée de ma classe… J’en reste de loin une élève pas si modèle que ça. Je me vois déjà en tant que serveuse au Burger King. Par les dieux… Non je ne veux pas de ça.

Les études à la fin du lycée, c’est donc pas question d’y penser. Et chose étrange, j’ai cette impression que mon futur dépend uniquement de la colonie des Sangs-Mêlés, sans que je sache précisément pourquoi. J’espère secrètement une quête, un déclic quoi, qui fasse que ma vie aie un sens. J’envisage très sérieusement d’ici quelques années de défier Jason, ou alors d’attendre qu’il quitte la colonie pour être Chef de Bungalow. Même si je l’aime très fort et qu’il est de loin mon frère favori, c’est quelque chose d’important qui je suis sure me sera utile pour mon avenir. Je veux devenir une héroïne reconnue. C’est ça. C’est mon dernier espoir…

Sans m’en rendre compte, je m’étais allongée au sol, comme pour faire un ange des neiges, mes cheveux étaient plein de sable, mes yeux me piquaient à force d’avoir fixé le soleil trop longtemps, et mon ventre gargouillait. Je regrettai de ne pas avoir pris de petit-déjeuner. Une demi-heure passa, comme ça, pour rien.

Peut-on mourir comme ça, sur du sable fin, sous un ciel si bleu et si éclatant ?

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Sephora L. Sparks
Sephora L. Sparks
Admin Ω petit bâton de dynamiteΩ IRIS-MAILS : 230

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MessageSujet: Re: To be on the edge of breaking down Ҩ sephora.   To be on the edge of breaking down Ҩ sephora. EmptyLun 19 Déc - 18:53

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« Sephora c'est toi ? » Seul le bruit de l'eau qui coulait répondit au jeune homme qui frappait violemment à la porte de la salle de bain du bungalow. « Sephora tu fais chier ! » La rouquine esquissa un sourire amusée, sous la douche elle aimait prendre son temps, tant pis pour ceux à qui ça déplaisait, il fallait s'y prendre plus tôt un point c'était tout. Cela faisait un quart d'heure qu'elle se prélassait dans l'eau presque bouillante et elle était encore loin d'avoir finit sa toilette. Comme à son habitude, elle se mit à chanter à tue-tête, avec bonne humeur. « Forever Young I want to be forever young ! » La vie lui semblait bien belle, lorsqu'il n'y avait personne pour l'empêcher d'être tranquille. Après le passage du camarade auquel elle avait choisit de ne pas répondre, nul ne vint la déranger, le message avait du passer. Tant mieux. Elle resta encore une bonne demi-heure sous le jet d'eau, en profitant également pour se laver au passage. La matinée était déjà bien avancée quand elle tourna enfin la poignée de la salle de bain pour tomber sur un bungalow vide. Elle enfila une robe d'été rouge – tant pis si ça jurait avec ses cheveux – une paire de tong assortie et sortie du bâtiment réservé aux enfants du dieu du vin. Le peu de respect que la jeune femme témoignait pour son père était visible dans la manière avec laquelle elle jetait ses affaire un peu partout dans le bungalow. Cependant il était difficile de deviner qu'elle le détestait vraiment, on pensait plutôt qu'elle s'en fichait royalement.

La demi-déesse, bien que chef de bungalow avait du temps devant elle avant d'avoir une tâche qu'elle serait obligée d'accomplir. Ca devait être la première fois depuis le début de l'été. Autant dire qu'elle en avait sacrément marre de ces pensionnaires non-permanents qu'il fallait sans arrêt accueillir, sans parler des nouveaux dont il fallait nécessairement s'occuper. Pourquoi avait elle accepté la responsabilité ? Elle s'était dit que ça lui permettait d'avoir plus d'influence dans la colonie, de garder un œil sur les pensionnaires et de les rallier à la cause en laquelle elle croyait. Elle le regrettait toujours au début de l'été quand tout le monde arrivait et qu'elle comprenait le sens de son rôle. Elle admettait tout de même qu'elle avait fait le bon choix, elle aimait les postes d'importance et même si c'était parfois un calvaire, ça lui avait parfois été assez utile. Et puis à dix-neuf ans c'était la seule vraie bonne chose qui lui soit arrivée. Elle n'avait pratiquement pas de vie à l'extérieure de la colonie, elle n'allait pas à l'école, n'avait aucune chance d'aller à l'université, d'avoir un vrai métier. En fait la colonie était la pire chose qui lui soit arrivée, ça l'avait complètement aliénée. Elle n'avait aucune perspective d'avenir, elle n'était qu'une demi-déesse parmi d'autre. Elle ne pouvait même pas rester à la colonie jusqu'à la fin de ses jours, non, encore deux ans et elle quitterait la seule chose qu'il lui restait encore. Elle ferait mieux d'être envoyée en quête sinon, sa vie s'avérerait complètement inutile. Oh bien sûr il y avait toujours les Révoltés, elle croyait toujours qu'ils étaient capables s'ils étaient suffisamment doués et nombreux de renverser les dieux, mais qui savait combien de temps cela prendrait ? Et si cela se faisait seulement après sa mort ? À quoi aurait-elle servit ? Qu'aurait-elle fait de sa vie ? En fait elle était assez inutile comme fille. Elle fit valser un caillou d'un coup de pied. Il y avait trop de monde dans la colonie, elle voulait un endroit calme. Elle se dirigea donc vers la plage.

Endroit magique, la colonie possédait en plus d'un champ de fraise, un lac et une forêt, un plage qui donnait donc sur la mer. Sephora se rendait rarement là-bas, non pas qu'elle n'aimât pas l'endroit, mais elle pensait qu'y aller trop souvent ruinerait justement le plaisir de profiter de temps en temps d'un bain de soleil. Il ne faisait pas encore trop chaud, c'était le moment idéal pour y aller. Elle enleva ces chaussures d'un geste et lorsqu'elle foula le sable fin de ses pieds, elle sentit qu'elle avait bien fait de choisir la plage. Elle en oublia alors tout ses petites soucis. Il n'y avait personne à l'horizon. Elle se permit donc d'avancer vers la mer pour y tremper ses pieds. Elle n'était plus qu'à quelques mètres de l'eau quand elle reconnu une silhouette allongée sur le sable doré, dans une position étonnante, seule. Elle hésita alors à continuer, après tout si elle était venue c'était avant tout pour être seule et profiter du fait que la plage était vide pour une fois. Plus elle s'avança et mieux elle reconnu la personne à qui elle finit par faire de l'ombre. Une autre rouquine, qu'elle connaissait plutôt bien, plus jeune qu'elle fille d'Athéna. Elle n'aurait pas pu faire demi tour même si elle l'avait voulu pour la simple et bonne raison qu'elle était entrée dans le champ de vision de la jeune fille. De toute façon, Sephora aimait bien sa camarade qu'elle trouvait plutôt marrante et du coup ça ne la dérangeait pas de partager ce moment avec elle. Elle n'aurait peut-être pas le calme qu'elle avait désiré d'abord, mais elle ne se trouverait pas non plus en mauvaise compagnie. « Salut Wilkes ! » lâcha-t-elle en souriant. Puis sans demander la permission de lui polluer ou non son air, elle se laissa tomber sur le sable à côté de la dénommée Rayden qu'elle avait eut envie d'appeler par son nom de famille pour une raison inconnue. Elle baissa les yeux vers elle et aperçut son air un peu étrange, presque déprimé. Habituellement c'était plutôt une détermination presque arrogante qu'elle pouvait lire sur son visage. Elle-même qui venait de se remettre en doute depuis qu'elle était sortie de son bungalow avait pourtant récupérer sa joie de vivre habituelle, simplement parce qu'elle ne pouvait pas vivre sans. Sa bonne humeur ne partait jamais pour longtemps, même dans ses moments d'inquiétudes sur son futur. Elle était donc apte à aider Rayden si celle-ci avait besoin d'elle. « Alors, qu'est-ce qu'il t'arrive ma p'tite ? » Elle ne la lâcha pas du regard, elle ne posait pas la question que pour la forme comme il lui arrivait souvent de le faire. Non, ça l'intéressait vraiment de redonner le sourire à la petite rouquine au grand potentiel. C'est vrai, quitte à être deux, autant qu'elles s'amusent.

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